La lésion cérébrale qui provoque une aphasie engendre certes ipso facto un déficit linguistique. Ce déficit ne se caractérise cependant pas, dans la très grande majorité des cas, chez ces patients, par une « perte de compétence », comme l’avait cru R. Jakobson sur la base de données cliniques rapportées par d’autres (K. Goldstein et A.R. Luria, en particulier) et très largement « sur-interprétées » par lui-même !